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mercredi 2 juillet 2008

Développement durable : 630 entreprises éjectées par l'ONU

L’ONU tape du poing sur la table : 630 entreprises ont été exclues de son programme Global Compact (Pacte mondial, en français) depuis janvier. Motif : une absence totale de communication sur une action de progrès dans le domaine de l’environnement ou du social depuis trois ans.

Parmi les sociétés sanctionnées, 71 sont françaises. On trouve sur la liste Manpower France, Fiat France, Altedia Cogef, Schindler…


Le Global Compact a été lancé en juillet 2000 par Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU. Les adhérents s’engagent à respecter dix principes touchant l’environnement, les droits de l’homme, les normes du travail et la lutte contre la corruption. Chaque année, ils doivent rédiger un exemple de bonne pratique et le mettre en ligne sur le site du Global Compact pour rendre compte de leurs progrès et partager leurs expériences.

4619 entreprises de près de 120 pays adhèrent au programme, qui rassemble aussi 1300 non entreprises (associations…). En France, le Global Compact compte 490 membres (dont 44 non entreprises). 52% des sociétés adhérentes ont moins de 500 salariés. La moitié des bonnes pratiques sur lesquels elles s’engagent concernent l’environnement.

Les critiques sur le manque d’engagements concrets de nombreuses entreprises à pousser le Global Compact à mettre en place une « politique d’intégrité » afin de sanctionner les adhérents qui utilisent l’image de l’organisation mais ne respectent pas sa charte.

Si une entreprise ne communique pas sur une action de progrès une année, elle est considérée comme « non communicante ». Si cela se reproduit l’année suivante, elle est classée comme « inactive ». Ce n’est qu’au bout de trois ans de silence qu’elle est radiée de la liste. Outre les 630 sociétés exclues depuis janvier, 317 sont aujourd’hui dans la catégorie des «inactives», dont 184 pourraient être radiées d’ici à la fin de l’année.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous avons été alertés début juillet de la présence de Manpower France dans la liste des entreprises considérées comme exclues récemment du Global Compact.

Or depuis l’adhésion de Manpower Inc. au Global Compact en octobre 2006, Manpower Inc. est devenu l’interlocuteur central auprès des instances du Global Compact et reporte pour l’ensemble de ses filiales dont Manpower France (qui était par ailleurs adhérente dés 2004).



Depuis le 9 juillet, suite à notre demande de correctif, le Global Compact a bien retiré Manpower France de cette liste car cette exclusion n’était pas justifiée.



Pour plus d'information :

- courrier adressé par Jeff Joerres Président du groupe Manpower attestant l’engagement du groupe Manpower.

http://www.manpower.com/french/social/social.cfm



- liste au 24 juin 2008 des entreprises considérées comme inactives par le Global Compact (avec retrait de Manpower France)

http://www.unglobalcompact.org/docs/news_events/9.1_news_archives/2008_06_25/OVERVIEW_OF_DELISTED_COMPANIES.pdf

Contact : Bérénice Pidéri – Chef de projet Développement Durable Manpower France - berenice.pideri@manpower.fr

Luis Michelo a dit…

Et ce qu'on lit en dessous, c'était une intention de l'entreprise à présenter une meilleure conformité au pacte mondial de l'UN Global Compact peut-être ? Manpower et sa direction ne sont que des suppôts de l'anarcho-capitalisme.


MANPOWER et ADECCO : intérimaires sans-papiers
Ce jeudi 4 septembre à 15 h, à l’appel de l’Union Syndicale de l’Intérim CGT, plus de 200 personnes se sont rassemblées à proximité des sièges des sociétés MANPOWER et ADECCO à Paris en soutien aux salariés intérimaires sans-papiers. La présence des forces dites « de l’ordre », n’a pas empêché une action de solidarité avec des salariés doublement pénalisés par la précarité et l’exclusion.

Une délégation conduite par le secrétaire général de l’USI-CGT, Yannic Poulain, et composée des responsables du syndicat CGT Manpower a finalement été reçue pendant une heure par la Direction de cette entreprise de travail temporaire.

La CGT a exigé que MANPOWER procède aux démarches de régularisation des salariés intérimaires sans-papiers qui ont été ou sont actuellement en mission.

Depuis le début de l’été, plusieurs agences d’intérim ou entreprises faisant appel aux salariés intérimaires sont actuellement occupées par des sans-papiers.

En juin et juillet, la CGT avait déjà rencontré le PRISME (syndicat patronal de l’intérim) pour exiger la régularisation des travailleurs dont certains travaillent depuis plusieurs années dans la même entreprise. Le PRISME avait pourtant reconnu l’importante utilisation de travailleurs sans-papiers dans le secteur.

A ce jour, les préfectures refusent de prendre en compte les salariés précaires. Les pouvoirs publics se placent donc à la botte des grands groupes industriels qui comptent toujours profiter de cette main d’oeuvre flexible et terrorisée.

L’Union Syndicale de l’Intérim CGT vient de s’adresser à nouveau au PRISME et appelle à élargir la mobilisation dans toutes les entreprises de travail temporaire et utilisatrices.

La CGT compte s’employer à fond pour faire de sorte que les salariés sans-papiers deviennent des salariés à part entière.

Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici !

Régularisation de tous les travailleurs sans-papiers !
http://bellaciao.or/fr/spip.php?article70709